ERAUDIERE – LE BOIS SAUCISSONNE
Notes avant la réunion du 27 mai 2021
Le contexte actuel dans le secteur NANTES ERDRE en lien avec l'environnement :
-Les espaces verts, anciens vergers du Launay, la route de Carquefou, les maisons en bords de boulevards avec jardins sont détruites une à une comme partout à Nantes. La densification y est très forte. C'est un fait.
- Les habitants aiment leurs bois et la nature de proximité. Avec le covid, encore plus qu'à l'accoutumé.
-La ville a su depuis de nombreuses années sensibiliser les habitants sur le respect des arbres. Il existe un livre sur les arbres remarquables nantais. Des Cormiers ont été plantés par les élèves des Marsauderies à côté de la maison en plancher rue des Batignolles. L'arbre est reconnu.
- A Nantes Erdre après la Jonelière, les riverains ont subit les dégâts en pleine zone protégée durant 2 ans au bord de l'Erdre, en bas de la rue du Fort ou encore à Port La Blanche. Des camps successifs ont généré des vidanges sauvages, une pollution par batterie, des feux de déchets plastiques, des coupes de bois, des décharges à ciel ouverts. Toujours visible.
- Les espaces verts à la Beaujoire sont régulièrement souillés par des plastiques et des déchets de toutes sortes, les riverains ont du organiser 2 nettoyages en janvier et printemps 2021 pour nettoyer bénévolement le secteur. Beaucoup nous ont dit, on paie des impôts pour ça! Il faut des cantonniers!
Pas un seul wc public, les gens font où ils peuvent une fois arrivés au bout de la ligne de tram.
- L’écologie est entrée à la mairie, on parle de nature en ville, de canopé, de débitumer, les attentes de la population sont naturellement en lien avec ces ambitions.
Concernant le bois de l'Eraudière, le besoin de régénérer une châtaigneraie, laisser entrer la lumière pour favoriser la bio diversité, nous comprenons.
3 questionnements :
Questionnement 1 : L'absence totale d'informations, de (réelle) communication. Le minimum aurait été de prévoir une réunion de quartier, un bois c'est un trésor en ville, c'est du patrimoine vivant. Information sur une taille rase de cette ampleur peut être à mettre en première page de Nantes Passion?
Questionnement 2 : Faire de la gestion forestière en ville comme si on habitait au milieu des Alpes; est ce vraiment adapté? Combien d'années vont se passer avant que la forêt soit belle à nouveau? La question mérite vraiment d'être posée. Avec les branches mortes les enfants jouent, font des cabanes, on parle de nature en ville, rarement de nature sauvage (et vivante) en ville.
Questionnement 3 : Comment obtenir plus de transparence sur la « compensation» des arbres coupés d’une manière générale (Et des milieux naturels détruits). Exemple, à la Beaujoire, terrain de la nouvelle maison de quartier, un talus a été supprimé, des arbres ont été coupés dont un magnifique chêne Pour la construction du nouvel édifice religieux, de très nombreux arbres en bonne santé ont été coupés. Aucunes informations avant et après, rien sur la compensation. Comment ont été compensés ces arbres, où l'ont ils été? Y a t il un site internet accessible avec un plan clair? Tout comme les arbres arrachés en bordure de périphérique, les gens qui ont participé aux informations n'ont jamais eu vent du massacre écologique qui allait avoir lieu (Voir l'article de Médiacité).
Pour résumer, nous espérons qu'à l'issue de cette rencontre, on avancera positivement sur ces 3 sujets:
- Information des riverains en amont impactant leurs quotidiens
- Les gens valident ils la gestion forestière proposée, visiblement NON : lancer une consultation citoyenne ?
- Compensation, où, quand, comment? Quid de la transparence au delà des mots, comment le citoyen peut il avoir accès à l'information ?
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