samedi 20 mai 2023

La crise du BTP, pas à Haluchere - Batignolles - Paridis

 

Haluchere-Batignolles-Paridis
 
Quelques constats :
 
-Un quartier en mutation sans dialogue citoyen, le public est juste invité à constater les décisions et n'a pas droit au chapitre; nous sommes des spectateurs consommateurs.
-Un quartier beaucoup plus imperméabilisé et une augmentation des risques d'inondations à l'Est.
-Un air indéniablement plus pollué qu'aujourd'hui par l'aspirateur à voiture que constituera Paridis21.
-Une esthétique standardisée pareil à n'importe quelle métropole.
-Une augmentation des ilots de chaleur par la massification du bâti.
-Un quartier offert aux opérations immobilières, à la spéculation, aux investisseurs, aux promoteurs avec leurs imaginaires bouchés.
Le "deal" de la densification c'est de densifier l'habitat mais aussi la végétation, les arbres, le compte n y est pas.
On nous avait promis de protéger les petits commerçants, en doublant le site de Paridis comment peut on y croire ?
Où sont les parcs aérés qu'on nous avait promis, les espaces de rencontres, les zones de ressources, les jeux pour enfants, ça bétonne le moindre espace vert restant.
Des lieux "repères" semblent être transformés en immeubles comme l'ancienne poste et la café la Beaujoire devant la Haluchère.
 
 
 

 

 
 

Nantes - La Métropole doit elle grossir ? Qu'en pensez vous? Laisser un commentaire.

 


La Métropole doit elle grossir ?

Jusqu'à détruire des centaines d hectares de bois et de terres maraichères les plus fertiles?
Jusqu'à combler les zones humides ou bâtir juste à côté ?
Jusqu'à accroître la pollution lumineuse?
jusqu à permettre la destruction de la biodiversité qui les rendait encore vivables?
Jusqu à faire toujours plus de tours en verre où viennent s écraser les oiseaux comme en Amérique ? 
jusqu à créer d énormes ilots de chaleur?
Jusqu'à rendre l air irrespirable?
Jusqu'à favoriser considérablement les risques d inondations?
Jusqu à nous mettre en difficulté d approvisionnement en eau?
Jusqu'à risquer de revivre un confinement enfermé dans sa case ?
Jusqu à vider les petites et moyennes villes quitte à faire grossir la diagonale du vide?
Jusqu à accroître les inégalités territoriales et chasser les plus pauvres en dehors du périphérique?
Jusqu à refaire un second périphérique dans le bocage ?
Jusqu'à accroître notre faible autonomie en nourriture en cas de conflit?
Jusqu'à avoir le sentiment de vivre à Chicago et se faire tirer dessus par des gamins de 19 ans?
...etc...
Qu'en pensez vous? Laisser un commentaire.
 

lundi 15 mai 2023

CRISE DU LOGEMENT: Urbanistes, Elus, construisez sur des terrains déjà imperméabilisés et exploitez l'Existant !!

 

C'est la crise du logement ! 
 
Pourtant, on construirait globalement plus de logements neufs que l'accroissement de la population; curieux. 10 millions de logements supplémentaires de plus qu'il y a trente ans...
On construirait aux mauvais endroits ?
 
C'est la crise du logement ! On voit ça partout soudainement comme pour faire oublier une récente réforme, des radios, au JT jusqu'à "Tok Tok", branle-bas le combat pour bétonner !
 
C'est la crise, la faute aux familles monoparentales ? Nous penchons plutôt vers le coût des loyers, sur les effets induits par la concurrence entre les villes et la course à l'attractivité à grand coup de communication (ville verte, ville culturelle, "smart city", "superville place to be"...).
 
Ce qui compte de nos jours c'est de briller à l'international quitte à offrir la ville aux investisseurs! Quitte à privatiser nos espaces publics.

Et si on commençait par déconcentrer, démonopoliser pour faire revivre la diagonale du vide, ses villages où les boulangeries sont remplacées par des distributeurs de pain congelés; et permettre aux gens de se loger correctement partout ?
 
 Métropolisation & gentrification engendrent le départ des populations les plus pauvres à l extérieur des métropoles. L'hyperdensification, la concentration des activités : un choix politique qui accroit les difficultés pour se loger.  Le bétonner + n est pas forcément la bonne réponse.
On a des millions de m2 disponibles partout.
La transformation des bâtiments est l une des clés en plus d une révision de l aménagement général. 
 
On a 3.1 millions de logements vides, un non sens! 🫣 
 

 
On a 3.6 millions de logements secondaires ou occasionnels... Occasionnels... Sidérant !
On a airbnb et ses 500000 logements en location en France... Quand le tourisme empêche d'habiter.
 🫢

Et on a le lobby du #btp qui met la pression au gouvernement pour construire toujours +, #densifier, générer activités & profits, extraire toujours plus de #sable, favoriser les ilots de chaleurs, détruire la #biodiversité, des habitats et des espèces protégés; jusqu'à raser des bois en ville. 
 
 
C est, selon nous, prendre le problème dans le mauvais sens pour les raisons évoquées plus hauts.
 
Selon Solène Gaudin, maître de conférence:

https://www.droitalaville-dz.org/article/le-choc-de-loffre-fausse-solution-la-crise-du-logement-entretien-avec-solene-gaudin 
 
Nous pensons qu'elle a raison; en tout cas, nous constatons que les discours alternatifs sont trop peu représentés dans les médias.
 
Touche d'espoir, Christine Leconte, présidente du conseil national de l'Ordre des architectes se positionne en faveur de la rénovation.
 
https://www.larchitecturedaujourdhui.fr/lordre-et-la-rehabilitation-entretien-avec-christine-leconte/
 

 
Pendant ce temps là : Exemple d'un ilot de chaleur au cœur de Nantes en mai 2023! Des dizaines d'arbres ont été abattus ici pour une question sécuritaire, trop de dealers alors presque tout a été rasé!
Résultat: une place antique, minéralisée qui deviendra invivable en été. 
Le contraire de ce qu'on devrait faire pour rendre notre ville respirable. 

Ailleurs à l' EST, à Nantes Erdre, on bétonne aussi le moindre bout de terrain!
Pour attirer les nouveaux habitants, rien de mieux que leur vendre du rêve boisé..
Bétonnage massif à côté d' une zone humide de 9.4 hectares, dans une forêt en devenir sur 50 hectares.

A notre échelle, nous demandons aux élus de revoir leurs copies en termes d'aménagement et de sanctuariser tous les espaces verts restants en ville. Question de santé publique et d'intérêt général.